Une Fashion Week parisienne bien lancée et quelques défilés gentillets abordés… voici venu le moment tant attendu d’être invitée parmi les grands : au défilé Akris qui se déroulait ce jour au Grand Palais. Et oui, pour moi ce n’est pas (encore) tous les jours qu’on me propose de voir de si jolies choses, alors je partage !
Malgré avoir compris qu’un défilé ne commençait jamais à l’heure, c’est avec respect que je me suis présentée (avec mes dix minutes de retard habituelles quand même) face à cette grande installation blanche parsemée de fleurs qui faisait office d’entrée royale pour les silhouettes ss16 de Monsieur Kriemler. Imposant mais frais, on sentait déjà l’été dans cette salle magistrale où la foule commençait à s’entasser.
Une fois lancée, la musique teintée de harpe et de flute de pan nous embarque dans un club de vacances rétro prisé de la côte azuréenne. On imagine ces muses déferler au ralentis au bord d’une piscine paradisiaque, arborant leur élégance en toute simplicité. Ajourées aléatoirement, les pièces arachnéennes oscillent entre popelines immaculées et mailles noires et bleus marines profondes –ou l’alliance parfaite du chic. Ce qui retient mon attention en premier lieu : ce combo bandeau x lunettes mini ovales de nos belles années 90… (presque celles que l’on se fout sur les yeux pour aller bronzer dans une boite!) ou le bon détail à faire renaitre l’été prochain. A chaque look se décline les teintes des verres miroir, évidemment, laissant planer un peu plus le mystère sur ces silhouettes mirage. Mi-mondaine, mi-James Bond Girl, la femme Akris perdure dans l’épure de ses coupes géométriques mixées à la souplesse de ses matières sportswear. Superpositions de shorts x demi-jupes plissées, ensembles bermudas-chemises coordonnés, saupoudrés de parkas élastiquées, de sacs bananes et de baskets crantées… de ce contraste permanent naît une féminité assurée où la deuxième partie de l’histoire nous emmène dans les irisés et des vinyles structurés, tant adorés !… prêts à quitter la douceur d’une journée d’été pour une nuit endiablée.
Merci Monsieur Akris, ça m’a foutu des frissons.